Le Sarah

Au début, les nouveaux arrivants comme les Premières nations se servaient des rivières et des lacs pour leurs déplacements en été, et en hiver, de voies terrestres, à pied ou en traîneau à chiens. Toutefois, les transports au Yukon ont connu des changements de taille.

Au début du XXe siècle, les bateaux à aubes empruntaient les cours d’eau où jadis seulement les embarcations recouvertes de peaux, les radeaux, les embarcations à perches et les canots naviguaient. La construction de la voie ferrée de la White Pass assurait un lien mécanisé à l’année entre la côte et les terres intérieures. Whitehorse se trouvait à la tête de la voie de navigation. L’établissement d’une ligne télégraphique jusqu’à la côte et l’avènement du téléphone ont également amélioré les communications.

Dès 1902, une route d’hiver reliait Dawson à Whitehorse. Des diligences tirées par les chevaux transportaient passagers, marchandise et courrier. Durant près de 20 ans, le transport par diligence constituait un lien essentiel, mais dès les années 1930, il a été remplacé par le transport aérien. Le corridor panterritorial créé par la construction de la route de l’Alaska le long d’anciennes pistes des Premières nations et de routes désaffectées a permis de relier le territoire au reste du continent. Dans les années 1950, on a construit une route de Whitehorse à Dawson, mettant fin à l’époque des bateaux à aubes.

Les nouveaux modes de transport ont également apporté d’autres changements. Les limites causées par l’éloignement et les grandes distances au Yukon ont graduellement diminué à mesure qu’on a amélioré les transports et les communications. Les inventions modernes, comme le télécopieur, le courrier électronique et les satellites ont raccourci encore les distances.

«…d’après mes calculs, j’ai parcouru sur cette piste au cours des 20 dernières années la distance entre la Terre et la lune.»

Conducteur de la piste terrestre, Simon Fiendel

Dawson Daily News, le 5 mai 1920

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