Le clergé devait être mobile et accessible

Dahyè sùkùsen

Prière bahai, dans la langue tagish : Actes de l’atelier d’alphabétisation tagish.

Les Premières nations croient qu’un lien étroit existe entre les humains et les animaux desquels dépend leur survie. Les Autochtones ont des traditions orales précieuses concernant leur monde et ceux qui y vivent. Ils sentent que des esprits puissants ont une influence sur le monde et sur eux.

Au milieu des années 1900, les croyances traditionnelles ont commencé à subir l’influence du christianisme, mais les Premières nations ont continué à respecter leurs croyances spirituelles. Le potlatch est un événement particulièrement important. Il sert à souligner les décès, les cérémonies commémoratives tenues un ou deux ans suivant un décès. Il sert également à célébrer une occasion spéciale, comme le choix du nom d’un enfant ou la première chasse. Le potlatch est offert en l’honneur du clan opposé. On mange, on chante, on danse et on donne des cadeaux.

Au cours des années, le Yukon est devenu la demeure de personnes ayant des croyances différentes. Les représentants d’églises sont d’abord venus comme missionnaires afin de travailler avec les Premières nations. L’archidiacre anglican Robert McDonald est un des premiers à avoir établi une mission. Il s’est installé à Fort Yukon en 1862. L’Église catholique a également été active dans le Nord. Dès l’époque de la ruée vers l’or, des personnes ayant des croyances très variées se sont installées dans le territoire. La diversité de la spiritualité est encore présente aujourd’hui.

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