Mme Bratsburg sur le dôme

À la fin du XIXe siècle, la population du Yukon était très petite et la plus grande partie était composée d’Autochtones. L’anthropologue Catharine McClellan a estimé qu’il y avait au plus une personne par 100 kilomètres carrés. De petits groupes de mineurs et de piégeurs habitaient également ici, travaillant le long des ruisseaux et des rivières.

Le gouvernement était peu représenté au Yukon. Le territoire n’était qu’un district provisoire des Territoires du Nord-Ouest et le siège du gouvernement était à Regina. Toutefois, en octobre 1897, le Yukon a obtenu le statut de district. L’année suivante, le 13 juin 1898, c’était la naissance du territoire du Yukon.

À l’époque, le territoire du Yukon était gouverné par un commissaire et un conseil nommé par Ottawa. Cinq ans plus tard, un ministre fédéral a visité le Yukon et il a fallu dix ans avant que le conseil soit élu au lieu de nommé. Dans les années 1970, le gouvernement du Yukon a adopté la forme actuelle de gouvernement. Le statut du territoire est semblable à celui d’une province, mais contrairement aux pouvoirs que détiennent les provinces, les pouvoirs territoriaux sont indirectement issus du Parlement du Canada et peuvent être changés par celui-ci. Aujourd’hui, la plupart des agglomérations du Yukon ont une administration municipale.

En 1973, les Premières nations du Yukon ont commencé à négocier des ententes sur les revendications territoriales avec les gouvernements du Canada et du Yukon, se concentrant sur l’autonomie gouvernementale, l’utilisation des terres, la faune, l’éducation, la justice et le patrimoine. Aujourd’hui, les mesures législatives sur les revendications territoriales sont enchâssées dans la Constitution du Canada. Les nouveaux partenariats permettent le plein partage des responsabilités gouvernementales.