Un groupe de résidents de Dawson

FOYER [fwaje]… par ext. Lieu servant d’abri, d’asile. 1. Lieu où vit, habite la famille (==> demeure, home, maison, toit) : la famille elle-même. Le foyer conjugal, paternel. ==> domicile.

«L’humanité entière comprend la joie du foyer, les affections de la famille» (Chateaub.)

«Un foyer ne doit pas être un lieu où l’on séjourne, mais un lieu où l’on revient» (Montherl.)

Extrait du Petit Robert

Anciennement, les Premières nations construisaient différents types d’abris. On se servait de divers types de structures selon le temps de l’année. Il y avait des bâtiments en appentis, des tentes circulaires avec une structure conique faite de perches, des constructions en forme de dôme couvertes de peaux de caribou ou d’orignal, des maisons de mousse, des maisons en rondins et des abris de fortune faits de broussailles et d’écorce.

Au début, les nouveaux arrivants dans le territoire avaient besoin d’abris temporaires, légers et faciles à transporter. Dawson, Whitehorse et Bennett étaient alors des villages de tentes. Lorsque les agglomérations ont été établies définitivement, et que le bois et d’autres matériaux de construction ont été accessibles, on a graduellement remplacé les tentes par des structures permanentes. À certains endroits, on a fait les constructions de bois par-dessus les tentes et laissé la toile en place. Ailleurs, on a construit de petites cabanes en rondins avec des appentis et des rallonges, qu’on ajoutait au besoin.

Les Premières nations ont adopté les nouvelles structures permanentes, bien que nombre d’entre elles font encore usage d’installations saisonnières. Dans les agglomérations, les nouveaux arrivants ont tenté de reproduire le style de vie qu’ils avaient laissé dans le Sud.

On ajoutait des bordures et d’autres détails à sa maison. Les entrepreneurs ajoutaient de fausses façades à leur entreprise afin de montrer qu’ils avaient du succès, qu’ils étaient stables. Aujourd’hui, on peut tout aussi bien trouver une cabane en rondins qu’un condominium au Yukon.

«Je l’ai construit moi-même en 1936. J’ai tiré les troncs d’arbres du ruisseau Contact sur 10 milles, par le lac. J’ai scié à bras les planches pour le plancher. Deux cent cinquante billots. J’ai couvert le toit d’un pied de mousse et de terre. Cache sur des billots de 12 pieds. Billots enveloppés de tuyaux de poêle. On a fait flotter les billots de la cabane en radeau, à 10 milles du site de prospection d’argent et de plomb. Les chiens les ont tirés le long de la grève.»

Anton Money décrivant la construction de sa cabane dans la région du lac Frances.

AY, collection Money, 84/83 no 12

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