La vie en climat nordique requiert une bonne dose d’aptitudes et de débrouillardise, surtout pour ceux qui vivent à l’extérieur des villes. Les températures extrêmes, le peu de lumière du jour (lorsqu’il y en a) et la rareté du gibier ne sont que quelques exemples des défis auxquels ils doivent faire face.
En hiver, la neige abondante et l’instabilité de la glace peuvent rendre les déplacements difficiles. Au fil du temps, les habitants du Nord ont néanmoins trouvé divers moyens de locomotion — certains plus pratiques que d’autres — notamment le toboggan en peau de caribou, le ski, le traîneau à chiens, la raquette, le traîneau, l’avion, la motoneige, l’automobile et même la motocyclette.
Les habiletés et l’endurance nécessaires à la survie dans le Nord étaient très utiles dans le contexte de compétitions sportives, et certaines activités telles que le traîneau à chiens, la raquette et le tir sont par la suite devenus des sports structurés. La course d’attelages de chiens est, encore aujourd’hui, une activité hivernale très populaire à la grandeur du territoire.
Au début de l’hiver, les chasseurs autochtones piégeaient le lynx, le renard, le loup et le carcajou, à la fois pour leur fourrure et la nourriture que cela leur procurait. Au 19e siècle, l’expansion du commerce de la fourrure fit en sorte que le piégeage devint une source de revenus pour les Autochtones comme pour les Blancs.